lundi 3 décembre 2007

Les théories de l'économie des Ressources Naturelles

Stanley Gevons (1865)

Malgré son instance sur l’importance du charbon comme source productive ayant conduit à la naissance de l’air industriel, oublié le rôle ces matières premières au cours de sa discussion sur le capital dans " La théorie de l’économie" paru en 1871.

Léon Walras (1874)

Si bien que existe en abondance comme la plupart des ressources naturel ce n’est pas un bien économique mais un bien libre. Il n’est pas l’objet d’économie et de l’analyse néoclassique montre en cela les conclusions classiques.

Carl Menger (1871)

Dans son analyse sur les bons d'ordre élevés ou inférieurs, insiste d’abord sur le rôle des matières premières dans la production et sur l’insistance proportion fixe entre les inputs. Toute fois sa théorie sur l’imputation des prix lui impose rapidement une loi générale de substitution. Il confond alors la possibilité de substitution régulière et illimitée d’un facteur à un autre. Les matières premières relevant de la catégorie des ressources naturelles et les machines ne sont pas alors complémentaires mais totalement substituables. En outre, Menger abandonne tout référence à la dimension physique de capital. En effet, dans un article de 1888, il ne définie plus celui-ci comme un bien d’ordre supérieur mais comme une propriété productive.

Marshall (1920)

Evite soigneusement toute approche physique de l’industrie ainsi que toutes énumération des inputs physique de ce secteur. L’industrie n’est pas traitée qu’en terme organisationnel. En outre, l’idée d’une complémentarité des ressources par le bien des matières premières avec le travail et/ou capital est occultée au profit d’une théorie générale de la substituabilité des inputs. Le résultat de ces différentes approches a été : l'élimination des ressources naturelles marchandes autre que la terre sein des théories néoclassiques de la production. Celles-ci se sont donc retrouvées réduites à un modèle de production à partir des seuls facteurs capital, travail et provisoirement terre.

Walras insiste sur l’irréductibilité de la terre aux autres facteurs et parle même de sa «puissance productive ». " Les terres sont des capitaux naturels et non artificiels produits. Elles sont aussi des capitaux inconsommable que ne se détruisent pas par usage ni ne persiste par accident… ces deux circonstances ont chacune leur importance mais c'est surtout leur existence que donne aux capitaux fonciers leur caractère propre."

Le terme de rente qui avait déjà perdu une bonne part de sa signification chez Walras est définitivement banalisé avec Vilfredo Pareto (1897) qui n’attribut plus cette notion de rente à la terre mais au monopole. Il faut attendre les travaux de Clark (1899).

Pour ce dernier, ce concept de rente a été entendu à tous les facteurs de productions.

Wicksteed (1910) conclut alors que la définition habituelle de la terre en tant que don gratuit de la nature doit être abandonné une fois pour toute.

De même la loi des rendements décroissants ne s’applique plus spécifiquement à la terre.

Marshall généralise cette loi a toute les agents de production tant dans l’industrie que l’agriculture. La construction méthodologico-mathématique de la productivité marginale mesurant les variations de produits à partir des doses successives de l’input, toute les autres restant constants supposent l’absence de complémentarité entre les inputs et implique une possibilité de substitualité totale.

S’il parait plus difficile d’appliquer cette conception travail pour des raisons d’ordre sociaux, la terre apparaît comme facilement remplaçable par du travail et ou du capital.

L’analyse néoclassique était prête depuis longtemps à transformer la triade traditionnelle (L, K, T) en dyade (L, K). Cette réduction n’a pas pu véritablement s’opérer qu’après les travaux de Knigth (1921). La justification de la dyade est possible grâce à une double argumentation :

-l’abondance de la majorité dans les ressources naturelle est telles quelles sont économiquement gratuites et qu'il ne s’agit donc pas de bien économique et encore moins de facteurs de production.

-les ressources naturelles, telles que la terre, dotées d’un prix qui ne tient pas compte seulement des coûts d’extraction et qui font l’objet de transaction sur le marché foncier sont déjà contenues dans le facteur capital.

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